La cohésion d’équipe et l’engagement. Du sport à l’entreprise
Chez Eau de Paris, nous sommes 900 collaborateur·trice·s réparti·e·s dans 5 régions et 12 départements. Les équipes sont extrêmement diversifiées et interviennent à chaque étape du cycle de l’eau. Si vous étiez « coach d’Eau de Paris », quels conseils nous donneriez-vous pour renforcer la cohésion et la solidarité entre les équipes ?
Vincent Collet : Tout d’abord, la définition des rôles dans l’équipe doit être clairement définie. Ensuite, je dois connaître parfaitement chacun des joueurs, pour utiliser au mieux les qualités de chacun sur le terrain. En tant qu’entraîneur je suis en permanence à l’écoute des équipes via des entretiens formels et informels, au bord du terrain, lors des repas partagés… Ce lien est fondamental.
Ensuite, il ne faut pas oublier que dans « cohésion d’équipe », il y a le mot « équipe » ! Si je suis bon et que je vous empêche d’être bon, cela affecte nos chances de réussite collective. Il vaut mieux que je sois un peu moins bon pour vous permettre à vous aussi d’être bon. Gagner c’est toujours gagner collectivement.
Enfin, pour que le tout fonctionne de façon optimale il faut y ajouter une pointe d’autorité. Les joueurs ne décident pas de tout, ce n’est tout simplement pas possible parce qu’ils sont rarement d’accord entre eux. Pour que cela soit efficace, il faut qu’il y ait de l’unité dans nos objectifs, dans le chemin qu’on emprunte ensemble. Je suis pour la co-construction d’une stratégie, mais pas pour l’auto-gestion.
Il ne faut pas oublier que si l’on monte sur le podium aux Jeux olympiques, on y sera tous, pas qu’une partie de l’équipe. On est tous les uns avec les autres, jamais les uns contre les autres.