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Avec la SmartBall®, Eau de Paris inspecte au millimètre près l'aqueduc de la Voulzie
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Publié le 02.02.2022
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Publié le 25.06.2023
Pour assurer l’approvisionnement de la capitale, Eau de Paris exploite notamment l’usine de production d’eau potable de Joinville-le-Pont, qui traite de l’eau superficielle prélevée dans la Marne. Dans le périmètre de l’usine, 3 ouvrages sont particulièrement sujets à la sédimentation :
Au fur et à mesure de leur fonctionnement, ces 3 ouvrages s’emplissent progressivement de boues et de sables. Afin d’éviter l’engorgement des ouvrages par accumulation de sédiments, préjudiciable à la vie aquatique, ainsi que les remises en suspension et les relargages de sédiments en Marne, il est nécessaire de procéder périodiquement à des curages, qui sont onéreux et dont le suivi est très chronophage.
Les quantités de sédiments extraites et leurs principales caractéristiques sont résumées dans le tableau ci-dessous.
Caractéristiques des sédiments :
Eau de Paris souhaite expérimenter une solution permettant une évacuation plus fréquente et régulière des sédiments accumulés dans la pièce d’eau et dans le canal de rejet. Les objectifs visés sont les suivants :
Un curage plus fréquent et régulier du canal de rejet pourrait également permettre de laver et trier les sédiments extraits, afin de récupérer le sable et de le recycler en le remettant dans les filtres à sable.
En option : Si les résultats sont concluants sur le canal de rejet et la pièce d’eau, le défi supplémentaire à relever serait de pouvoir curer le canal d’amenée d’eau brute. Il s’agit d’un ouvrage de 600 mètres de long, complètement couvert. Du fait de cette configuration particulière, la mise en œuvre d’un dispositif innovant de curage autonome de ce canal nous a parue complexe. Il pourrait par exemple être compliqué, voire impossible, d’utiliser un signal GPS pour guider l’engin de curage. C’est pourquoi l’expérimentation ne portera dans un premier temps que sur le curage de la pièce d’eau et du canal de rejet, ces 2 ouvrages étant situés à l’intérieur du périmètre de l’usine de Joinville et faciles d’accès. Toutefois, si les candidats pensent pouvoir proposer une solution qui puisse aussi être déployée dans le cas particulier du canal d’amenée d’eau brute, ils l’indiqueront dans leur proposition et l’expérimentation pourra éventuellement être étendue, dans un second temps.
L’expérimentation portant sur les curages de la pièce d’eau et du canal de rejet est à prévoir sur des durées maximales d’un (1) mois par ouvrage à curer. Ces durées comprendront l’amenée des matériels sur le site de Joinville, leur installation et leur mise en marche. En outre, les candidats indiqueront dans leur proposition le nombre de jours de fonctionnement du dispositif d’extraction et la quantité prévisionnelle de sédiments qu’ils envisagent d’extraire.
L’expérimentation sur des durées limitées ne visera pas obligatoirement à curer intégralement la pièce d’eau et le canal de rejet. En revanche, si l’expérimentation est concluante, Eau de Paris pourrait à terme réaliser des curages un à plusieurs mois par an.
Les dimensions des ouvrages à curer :
Vu le peu de profondeur rencontrée en certains endroits, il est nécessaire que l’engin de curage puisse avoir un faible tirant d’eau.
La solution de curage autonome devra être adaptée à l’ouvrage à curer et aux caractéristiques des sédiments à extraire :
1
Pertinence de la solution, prise en compte des besoins et spécificités énoncés ci-dessus.
2
Faisabilité technique, financière et organisationnelle. Le dossier devra, en autres, détailler les coûts de développement de la solution et donner suffisamment de précisions sur la contribution attendue de la part des équipes d’Eau de Paris.
3
Maturité de la solution (capacité de mise en œuvre rapide d’une expérimentation, description de la preuve de concept envisagée).
4
Impact environnemental de la solution (consommation électrique, …)
5
Caractère innovant de la solution.
Pour toute question, contactez-nous à :
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Publié le 02.02.2022
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