Défi : Effectuer de manière optimisée et numérisée des relevés d’état d’ouvrage

Publié le 21.06.2023

Eau de Paris cherche à développer des solutions numériques permettant de réaliser des relevés d’état de ses ouvrages (aqueducs, galeries d’eau, réservoirs …) puis de générer des cartes de dégradations de façon automatique.

SOCOTEC lauréat de la troisième session des Défis Innovation d'Eau de Paris !

Le groupe SOCOTEC propose à ses clients et partenaires des missions tout au long du cycle de vie du bâti afin d’en assurer la conformité, prolonger leur durée de vie, améliorer leur performance technique, énergétique et environnementale, et garantir ainsi la sécurité des personnes.w

En remportant ce défi, Socotec sera chargé de développer conjointement avec les équipes d'Eau de Paris une solution ergonomique de saisie sur le terrain qui génère automatiquement une base de données structurée permettant de générer des cartes de défauts sous AutoCAD. L'outil développé par SOCOTEC sera un allié précieux pour les équipes de la Régie tant pour les visites patrimoniales ainsi que dans ses missions de diagnostic d'ouvrage.

Le défi à relever

Dans le cadre de ses missions de production et distribution d’eau potable, Eau de Paris gère un patrimoine de 470 km d’aqueducs répartis sur 8 départements autour de Paris, 5 grands réservoirs de stockage aux portes de Paris et plus de 2000 km de conduites d’eau potable dans Paris.

La majorité des conduites de réseau de distribution est située dans les égouts, gérés par la Ville de Paris, ou dans des galeries techniques gérées par Eau de Paris ; ces dernières représentant un linéaire global d’environ 125 km dans Paris.

Des visites d’état périodiques sont réalisées par les services exploitants les ouvrages et des visites détaillées dans le cadre de diagnostics sont menées par les services en charge des études et des travaux d’Eau de Paris.

Eau de Paris recherche donc une solution innovante, permettant d’une part de relever simplement et numériquement les dégradations des différents ouvrages, puis d’autre part de générer de façon automatique des cartes de dégradations.

Exemples d’ouvrages à inspecter :

Aqueduc
Aqueduc
Galerie d'eau
Galerie d'eau
Réservoir
Réservoir

Les visites périodiques et les diagnostics passent systématiquement par un relevé précis et exhaustif des dégradations présentes dans les ouvrages. Ces relevés sont actuellement réalisés de façon manuscrite par les équipes de terrain. De retour au bureau, ils sont saisis dans un fichier Excel avant d’être présentés sous forme de tableau incluant des photos. Une dernière phase consiste à transformer ce relevé d’état en carte de dégradations. Cette dernière est réalisée par les dessinateurs / projeteurs en insérant un symbole pour chaque type de dégradation dans un fichier Autocad.

Ainsi ces relevés d’état nécessitent systématiquement plusieurs interventions longues et chronophages avant d’aboutir à la carte de dégradations souhaitée.

La problématique est la suivante : Comment optimiser et simplifier les relevés d’état sur le terrain puis leur mise en forme graphiques au bureau.

 

Découvrir les autres défis

Les spécificités à prendre en compte 

  • Les interventions en ouvrage se font avec de nombreux équipements de protection individuel dont des gants. La saisie des données doit être simple et aisée à partir d’une tablette et d’un stylet (fournis par Eau de Paris) ;
  • Les tablettes actuellement utilisées sont sous environnement Windows ;
  • Les dégradations sont prises en photo. Ces dernières doivent être intégrées au relevé d’état (possibilité de prendre des photos à partir des tablettes ou depuis un appareil photo numérique) ;
  • Les relevés d’état sont représentés sous forme de tableau intégrant ces photos ;
  • Les cartes de dégradation sont réalisées sous Autocad ;
  • Les dégradations sont caractérisées par une abscisse de début et de fin, une position horaire de début et de fin et par un symbole de dégradation ;
  • Certaines dégradations nécessitent des sous-détails (taille d’ouverture des fissures, criticité du désordre…) ;
  • La caractérisation des désordres s’appuie sur la norme NF13 508-2+A1 ;
  • En complément des dégradations, certaines informations doivent être ajoutées au relevé tels que les caractéristiques dimensionnelles et structurelles de l’ouvrage, l’indice de qualité de l’ouvrage (cotation IQOA) ou bien les informations détaillées sur les regards d’accès (positionnement, dimension, état…) ;
  • La légende et les symboles associés aux dégradations sont déjà définis mais peuvent évoluer pour la création ou la modification d’un symbole (légende des dégradations en annexe) ;
  • La solution proposée sera constituée de 2 volets : le premier pour les relevés in-situ et le second pour la transformation des données au bureau ;
  • La solution doit être compatible et évolutive avec les différentes versions des logiciels utilisés (Excel, Word, Autocad).

Exemples de dégradations relevées dans les ouvrages :

Décollement de l'enduit et racines
Décollement de l'enduit et racines
Fissure ouverte avec rejet
Fissure ouverte avec rejet
Aciers visibles et fortement corrodés
Aciers visibles et fortement corrodés

Les éléments de la solution à détailler plus précisément 

 

Simplicité dans la saisie des données depuis un ouvrage confiné avec des intervenants équipés de nombreux EPI.

Récupération et exploitation facile et fiable des données saisies.

Transformation des données saisies sur le terrain en relevé d’état final et en carte de dégradations avec journal d’alerte pour les dégradations qui n’auraient pas été reconnues par le système et possibilité d’évolution afin de s’adapter aux nouvelles versions des logiciels et/ou modification et ajout des symboles de dégradations.

Les logiciels utilisés pour la saisie et la transformation des données (Macro Visual Basic ou autre).

Un bonus serait de pouvoir faire de la saisie vocale depuis l’ouvrage pour des observations et/ou pour des remarques générales.

Critères de sélection

1

Pertinence de la solution, prise en compte des besoins et spécificités énoncés ci-dessus.

2

Faisabilité technique, financière et organisationnelle. Le dossier devra entre autres préciser un détail des coûts de développement de la solution.

3

Maturité de la solution (capacité de mise en œuvre rapide d’une expérimentation ou d’une preuve de concept).

4

Caractère innovant de la solution.

Procédure de sélection 

  • 30.08.2023 : Réunion d’information teams sur inscription à defis@eaudeparis.fr
  • 22.09.2023 : Limite de dépôt des candidatures sur eaudeparis.fr (Les attendus sont précisés en annexe du règlement)
  • Mi- novembre 2023 : Annonce des candidats pré sélectionnés
  • Mi-Décembre 2023 : Audition devant le comité de sélection 
  • Janvier 2024 : Annonce du ou des lauréats 
  • 2024 – Expérimentation avec accompagnement technique et financier d’Eau de Paris.

Pour toute question, contactez-nous à :

defis@eaudeparis.fr

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