Rapport d'activité 2024 : année olympique, performance durable

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De l’eau et des jeux de qualité

Si l’année 2024 aura été celle des Jeux olympiques, elle a aussi été celle de la contribution d’Eau de Paris à leur réussite. La régie publique a ainsi assuré la distribution d’une eau parfaitement conforme toute l’année et s’était même préparée à Eau de Paris à produire, pendant tout l’été, plus de 950 000 m³ d’eau chaque jour, soit plus de 400 piscines olympiques ! 

La qualité et la surveillance de l’eau sont restées au centre de ses activités : pose de 19 capteurs qualité multiparamètres et en temps réel, dispositif analytique avec prélèvements biquotidiens pour l’organisation des épreuves de natation dans la Seine ou encore installation d’un 2_^e laboratoire pour garantir la fiabilité des résultats tout au long des JOP. 

Une eau de qualité proposée toute l’année, avec 100 % de conformité microbiologique, et plus que jamais accessible pour les Parisien·nes. En 2024, le parc de fontaines a été étoffé : 20 fontaines 2-en-1 – à boire et à brumiser – dont 70 Mât-Source ont été installées ; et 50 fontaines Wallace, ont été équipées d’un système de brumisation. 

L’innovation au cœur (d’Eau) de Paris

Rénover pour durer : Eau de Paris a modernisé ses installations tout en contribuant à la résilience du patrimoine parisien. A Montmartre et après 27 mois de travaux, Eau de Paris a rénové ses trois installations majeures pour renforcer la sécurité, améliorer l’efficacité énergétique et optimiser la gestion de l’eau, avec un nouveau système de désinfection écologique par sel, des pompes à vitesse variable et un réseau de supervision intelligent basé sur la fibre optique. Tandis qu’à Notre-Dame, elle a testé avec succès un nouveau dispositif de défense incendie autour de la cathédrale, et couronné cinq années de travaux où de nouvelles conduites et bouches d’incendie ont été installées.

Côté exploitation, Eau de Paris a accéléré son innovation technologique avec le lancement de son projet Modélisation Hydraulique Dynamique permettant notamment de visualiser la propagation d’une pollution potentielle et de déterminer son origine supposée en temps réel ; ou encore son projet Jumeau Numérique du Réseau et ses premières cartographies 3D de 12 km de galeries souterraines pour optimiser leur gestion. 

Pour un horizon vert et bleu 

Eau de Paris a aussi poursuivi le déploiement de ses activités en faveur de la transition écologique. Lors du séminaire de novembre à l’Académie du climat, elle a partagé les résultats concrets de ses politiques de protection de la ressource, soit -77 % d’intrants utilisés par ses 115 exploitations partenaires grâce au dispositif de paiement pour services environnementaux, et réaffirmé sa conviction du « zéro pesticide » sur les aires de captage et le principe pollueur-payeur. 

L’entreprise publique a lancé par ailleurs la construction de deux centrales photovoltaïques sur les toits du réservoir des Lilas et de l’usine d’Orly 2, avec une production annuelle estimée à 540 MWh principalement destinée à l’autoconsommation. Elle a enfin défini sa feuille de route 2024–2030 pour prévenir et mieux gérer ses déchets, avec quatre axes majeurs visant à réduire leur production, améliorer leur tri, favoriser des solutions durables et renforcer la gestion des déchets de chantier, tout en contribuant activement au programme de réduction des déchets de la Ville de Paris.