Eau de Paris en mission d'éco-volontariat avec Expédition Med
Une semaine en Méditerranée de lutte contre la pollution plastique.
En août dernier, Zoé, notre envoyée spéciale a embarqué pour une semaine d'éco-volontariat en mer Méditerranée à bord du bateau d'Expédition Med. Cette association mène tous les ans des campagnes de recherche scientifique et participative, visant à évaluer la pollution plastique en mer Méditerranée, ainsi que ses effets néfastes à moyen et long terme.
Retour en images sur cette semaine !
Qu'avez-vous appris lors de cette semaine sur le bateau ?
Cédric, éco-volontaire : J'ai appris des choses sur la plastisphère notamment, avec ces plastiques qui ne se dégradent quasiment pas, qui sont colonisés par des bactéries et ces bactéries voyagent plus qu'elles ne le devraient et vont potentiellement coloniser des endroit qu'elles ne devraient pas. Tout ça c'est un peu inquiétant mais c'est rassurant aussi de savoir que des personnes sont sur le sujet et essaient de collecter des données pour faire bouger nos politiques et nos industriels.
Isis, éco-volontaire : C'est vrai que si à l'échelle d'un prélèvement on trouve rien qu'une cinquantaine de micro-plastiques, c'est vrai que si on met ça en perspective avec la quantité, le volume d'eau qu'on a dans la mer et les océans en général ça fait peur. On se dit qu'il y en a vraiment partout.
Valentine, éco-volontaire : C'était extrêmement intéressant aussi au regard des prélèvements qu'on a fait entre la Corse et l'Italie. C'est assez édifiant parce qu'on a vraiment ramassé énormément de plastique et du coup ça ne peut que nous sensibiliser davantage à la protection de l'océan et à la nécessité d'agir le plus rapidement possible.
Que retenez-vous de cette expérience ?
Nicole, éco-volontaire : L'ambiance a vraiment été très conviviale, très, je ne sais pas, très, top!
Marc, assistant scientifique : Ce sentiment de vivre pendant une semaine avec des personnes sur un sujet qu'on a en commun, sur des activités qu'on fait ensemble,
Eva, cuisto de l'expédition : On a tous des sensibilités communes qui font qu'on est là sur ce bateau l'été et en même temps tout le monde a des raisons un peu différentes, des chemins de vie différents donc c'est super intéressant.
Camille, responsable scientifique : Il n'y a aucune semaine qui s'est ressemblée mais c'est une aventure humaine qui est dingue, très intense. Là, ça fait 6 semaines et on a à la fois l'impression que ça fait 2 jours qu'on est partis et que ça fait 6 mois qu'on est sur un bateau au milieu de la Méditerranée.
Un message à transmettre au monde ?
Giulio, capitaine du bateau : Si j'ai un message, c'est plutôt d'avoir le sens de la mesure dans les choses qu'on fait. Le plastique c'est très bien mais il ne faut pas exagérer.
Marc, assistant scientifique : C'est vraiment un pollution qui existe, qui est présente, qui est là et il va falloir qu'on aille tous dans la bonne direction pour réduire cette pollution au maximum.
Camille, responsable scientifique : A chaque fois qu'on achète un objet emballé dans du plastique c'est bien de se poser la question de l'avenir de cet emballage là même si ce n'est pas toujours simple de ne pas consommer de plastique.
Bruno, chef de l'expédition et fondateur d'Expédition Med : Si on veut trouver des solutions, il va falloir vraiment collaborer avec l'ensemble des pays riverains de la Méditerranée. Donc, s'il y avait un message à faire passer, pour limiter notre empreinte plastique en mer mais qui est plutôt à terre, parce qu'on le sait, l'ensemble des déchets qu'on retrouve en mer proviennent principalement de la terre, notamment par les fleuves et les rivières. Il faut que chacun, au quotidien, puisse aussi prendre conscience que c'est vraiment le citoyen qui a une capacité d'action pour limiter l'arrivée des déchets plastiques en mer. Donc chacun peut au quotidien, trouver des solutions pour limiter son empreinte plastique.
Eau de Paris x Expédition Med