Recherche et développement

 La R&D dans l’ADN d’Eau de Paris

Les activités du laboratoire R&D sont organisées selon trois axes :

Détecter

Face à des risques sanitaires émergents et à l’évolution des exigences de qualité, le laboratoire R&D cherche à développer des méthodes de détection et d’identification plus rapides et plus fiables pour améliorer la sécurité sanitaire des eaux distribuées. Les travaux de recherches s’appuient sur de nouvelles technologies de détection des micropolluants ou sur des méthodes de biologie moléculaire de pointe.

Evaluer

Une fois les méthodes d’analyses développées, le laboratoire R&D recherche la présence des agents d’intérêt dans les ressources puis éventuellement dans les eaux produites afin d’évaluer et de quantifier les performances des installations de traitement et la potentielle exposition. C’est dans ce cadre que le laboratoire R&D d’Eau de Paris mène par exemple des projets de recherche sur les virus, sur le rôle essentiel des amibes dans la protection et la diffusion des bactéries, sur les méthodes d’identification rapide ou sur de nouvelles molécules qui pourraient être retrouvées dans les eaux.

Traiter

En réponse à la détection de nouveaux polluants ou afin d’anticiper de nouvelles normes réglementaires, le laboratoire R&D étudie les moyens d’optimiser les filières de traitement d’eau. Le laboratoire s’appuie alors notamment sur le développement de pilotes en laboratoire ou à une échelle semi-industrielle, comme le pilote d’ultrafiltration mis en place dès 2013 à l’usine de L’Haÿ-les-Roses ou le pilote d’osmose inverse basse pression à l’usine de Saint-Cloud.

Le laboratoire R&D collabore avec de nombreux laboratoires universitaires et instituts de recherche. Les travaux de recherche sont valorisés dans le cadre de publications dans des revues scientifiques internationales reconnues ainsi que lors de conférences et colloques scientifiques.

En première ligne face au Coronavirus

En réponse à la crise du Coronavirus, Eau de Paris, l’Ifremer, Sorbonne Université, l’université de Nancy Lorraine et l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA) ont construit, dès mars 2020, le réseau OBEPINE (Observatoire EPIdémiologique daNs les Eaux usées).

Soutenu par le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation puis par le ministère chargé de la santé, OBEPINE a pour mission de mettre sous surveillance les eaux usées de plus de 150 stations d’épuration pour y quantifier le génome viral et développer des actions de recherche sur le SARS-CoV-2, virus à l’origine de la COVID-19.

À ce titre, le laboratoire R&D d’Eau de Paris abrite et encadre la plateforme analytique Sorbonne Université/Eau de Paris assurant 50% des analyses du réseau OBEPINE. Des travaux qui permettent notamment de donner, aujourd’hui, des informations sur la circulation du SARS-CoV-2 dans des bassins versants couvrant 40% de la population.

En savoir plus sur le réseau Obépine